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NOSTALGIE SOLAIRE

Le temps s’arrête et la lumière passe plus de temps à nos côtés. Les corps se meuvent plus lentement et souhaitent l’arrivée de brises fraîches. La végétation est luxuriante, le soleil est plombant et un sentiment de liberté émerge.

L’été est bel et bien arrivé.

Ce programme de courts métrages est un essai sur l’été comme espace d’apaisement, de détachement, de zen, d’abandon, d’évolution et d’émancipation. Cette saison astronomique, calendaire et météorologique est intensément dichotomique et constamment en tension. Elle est autant synonyme de bonheur que de mélancolie, de chaleur que d’orage, de relaxation que de grandes passions.

Tout bien considéré, c’est la saison des possibles.

Profitez de ces instants cinématographiques de nostalgie et de méditation pour prendre une pause, vous inspirer et vous laissez porter par ses univers solaires variés.

Une proposition de Émilie Poirier
Programmatrice et curatrice
Festival du Nouveau Cinéma de Montréal

August 22, this Year de Graham Foy
(Canada, 2020, 15’, couleur, anglais STfr

Méditation sur l’étreinte chaleureuse du présent comme antidote à la morosité associée au concept de mortalité.

See Weeds de Dawn George
(Canada, 2017, 3’, couleur, sonore)

De banales mauvaises herbes élevées à titre d’œuvres d’art écologiques.

Zen Basketball de Mike Hoolboom
(Canada, 2020, 5’, couleur, anglais STfr)

Métaphore sur la pratique du Zen à travers les yeux passionnés d’un sportif du basketball.

The Ghost and the Garden de Nelson Roubert
(Canada/USA, 2016, 7’, couleur, anglais STfr)

Ambiance fantomatique dans un aéroport abandonné et deux jeunes en congé d’été.

Hazel Isle de Jessica Johnson
(Canada, 2018, 13’, couleur, anglais STfr)

Le paysage confiné et isolé du mode de vie insulaire qui se transforme et évolue à travers ses habitant·e·s.