« La beauté mortelle des cinémas » de Simon Edelstein
La beauté mortelle des cinémas
Exposition de Simon Edelstein
du 28 novembre 2024 au 28 février 2025
du lundi au vendredi de 11h à 18h
Ouvertures spéciales
Samedi 14 décembre 2024 de 14h à 18h
Samedi 18 janvier 2025 de 14h à 18h
Samedi 15 février 2025 de 14h à 18h
Les photographies de Simon Edelstein parlent de la disparition des anciennes salles de cinéma dans le monde et restituent la splendeur de ce patrimoine architectural singulier. Une exposition à voir et à revoir jusqu’au 28 février 2025 dans les espaces communs du Mont-Blanc Centre, bâtiment érigé au-dessus du cinéma Plaza, à tous les étages. Entrée libre.
Le travail photographique mené par Simon Edelstein sur la disparition des anciennes salles de cinéma depuis le début des années 2000 a fait l’objet de diverses publications prestigieuses. Ce travail de longue haleine démarre grâce un déclic, lorsque le photographe et réalisateur genevois ressent, devant les ruines de ces anciens palais du cinéma aux Etats-Unis, qu’un univers est en train de disparaître. Ainsi, à l’instar d’un archéologue, il commence à patrouiller dans les quartiers lointains de nombreuses villes, des USA à l’Inde, du Maroc à Cuba, pour capter les contrastes entre grandeur et oubli, entre âge d’or des salles obscures et réaffectations parfois cocasses. Ce tour du monde des cinémas abandonnés capte des façades majestueuses qui se décomposent dans l’indifférence générale mais, au-delà d’un simple élan nostalgique, il réveille la prise de conscience de ce patrimoine architectural.
Simon Edelstein
Simon Edelstein est un réalisateur suisse né en 1942 à Genève où il réside. Il est photographe, chef opérateur et réalisateur. Formé à l’école de Vevey, il réalise des livres de photographie et collabore pour les revues Lui et Vogue avant d’entrer à la TSR comme caméraman en 1966. Il signe plus de cent émissions (Spécial Cinéma, Passe-moi les jumelles, Viva, Temps Présent,…) et travaille en tant que chef opérateur pour Michel Soutter (La Pomme en 1969; James ou pas en 1970; Les Arpenteurs en 1972, en sélection officielle au Festival de Cannes, et L’Escapade, en 1974). A partir de 1973, il réalise plusieurs longs métrages de fiction en commençant par Les Vilaines Manières. A cette époque, la critique française soutient le cinéma suisse francophone et l’essor du «Nouveau cinéma suisse», où le nom d’Edelstein côtoie celui d’autres réalisateurs tels que Claude Goretta ou Alain Tanner.
Les livres de Simon Edelstein sont en vente à la Fondation Plaza (4e étage).
L’exposition se déploie sur les paliers de tous les étages du Mont-Blanc Centre. Nous vous informons que les ascenseurs du bâtiment patrimonial ne sont pas conformes aux normes SIA 500. Par conséquent, seuls les fauteuils roulants de taille réduite (dimension cabine 68 cm x 80 cm) peuvent y accéder. Nous regrettons ce désagrément et vous assurons que, dès l’ouverture en 2026, les espaces du Plaza Centre Cinéma (salle de cinéma, salle immersive, espaces d’exposition, café, brasserie et hôtel) respecteront les normes SIA 500.
Commissaire d’exposition: Jean-Pierre Greff
Régisseur d’exposition: Antoine Siron
Tirages photographiques: Olivier Oberson – Photorotation